La campagne du Ruban Blanc est lancée !

Initiative créée suite à la tuerie de la Polytechnique de Montréal, la campagne du Ruban Blanc se déroule du 25 novembre au 6 décembre. La Séjournelle a lancé une vidéo mettant 14 hommes du Centre-de-la-Mauricie en vedette lundi matin, à travers laquelle ils dénoncent la violence faite aux femmes.

Présente dans plus de 50 pays, la campagne du Ruban Blanc se positionne contre la violence faite aux femmes. Pour sensibiliser la population à cette initiative, une vidéo a été réalisée par La Séjournelle, en collaboration avec 14 hommes de la région. «C’est un grand moment pour nous. La campagne du Ruban Blanc a été initiée majoritairement par des hommes. Nous sommes rendus là, à demander à des hommes de prendre position contre la violence faite aux femmes, de se prononcer et d’agir dans leur milieu», a expliqué Denise Tremblay, directrice de la maison La Séjournelle. Mentionnons que les différents tournages nécessaires à la réalisation de la vidéo ont été réalisés avec très peu de moyens.

L’intervenant jeunesse Jean-François Daneault a participé au tournage des différentes capsules. «Je suis vraiment content du résultat final. Renaud a fait un super travail et le résultat final, c’est exactement ce que j’avais en tête avant qu’on tourne nos capsules. C’est plaisant de faire 14 appels et de recevoir 14 réponses positives. Ces hommes viennent de milieux sociaux différents. On sait que la violence peut être partout. Il faut maintenant partager la vidéo, afin de sensibiliser le plus de personnes possible. Il est important que les hommes se mobilisent pour la cause», a-t-il affirmé.

C’est le réalisateur Renaud de Repentigny de Trois-Rivières qui a réalisé la vidéo et les différentes capsules individuelles, qui seront diffusées au cours des prochains jours. «Lorsqu’on m’a proposé de réaliser la vidéo, j’ai immédiatement accepté. Comme jeune réalisateur, je suis conscient que le web est un excellent moyen pour rejoindre le plus de gens possible. C’est fou comme on peut aller toucher beaucoup de personnes sur internet. J’espère que le projet aura des répercussions positives et qu’il amènera des réflexions sur le sujet».

L’un des hommes de la vidéo, Yves Dessureault, directeur de l’école secondaire Paul-Le Jeune, y a été d’un témoignage en conférence de presse. «Lorsqu’on m’a approché pour le projet, j’ai été touché. J’ai été encore plus heureux de voir que 14 hommes de la région se mobilisaient pour la cause. Nous souhaitons que notre engagement soit un catalyseur et incite d’autres hommes à s’impliquer contre la violence faite aux femmes», a-t-il raconté.