Excitation et fébrilité autour de la rentrée parlementaire

POLITIQUE. C’était jour de rentrée parlementaire à l’Assemblée nationale, le 15 septembre, où seulement 37 des 125 députés siégeaient au Salon bleu. Les parlementaires se retrouvaient pour une session qui s’annonce bien chargée et qui risque d’être axée sur la «deuxième vague» de la COVID-19, la relance économique et la nouvelle version du projet de loi 61.

En effet, le gouvernement Legault tentera de faire accepter la nouvelle mouture de son projet de loi qui vise l’accélération des projets d’infrastructure. La Coalition avenir Québec entend également appuyer sur l’accélérateur pour remplir ses promesses en matière de santé et d’économie.

«J’ai maintenant envie de prendre davantage de place au sein du caucus»

– Simon Allaire

Enthousiaste face à l’idée de retrouver son siège et ses collègues dans la Vieille Capitale, le député de Maskinongé, Simon Allaire, voit du bon œil la reprise des travaux parlementaires. «Il y a toujours une effervescence qui vient avec cette rentrée-là, un peu comme une saison de hockey qui commence ou une rentrée scolaire. Ça m’allume beaucoup et ça me manquait. Je suis content que ça recommence. Malgré les effectifs réduits, on va continuer là où on a laissé. On veut relancer le Québec», indique M. Allaire.

Il avance que son gouvernement travaillera à court terme sur trois grandes priorités. «Nous sommes toujours dans un contexte de pandémie alors la santé demeure l’ultime priorité. La reprise économique est un incontournable, avec notamment le dépôt du projet de loi de Sonia LeBel, mais aussi tout le support aux entreprises. Enfin, le déploiement d’Internet haute vitesse et de la fibre optique partout au Québec est aussi très important pour notre gouvernement», rapporte-t-il.

Évidemment, le député de Maskinongé entend concentrer ses efforts sur certains dossiers spécifiques. «Naturellement, la santé demeure une priorité et je compte m’assurer de la sécurité de l’ensemble des citoyens de Maskinongé dans le contexte de la COVID-19. Je veux aussi poursuivre mes démarches pour faire avancer le projet qui vise à rendre accessible l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) à l’hôpital de Louiseville. Je veux m’assurer que tous les foyers de la circonscription soient branchés à Internet haute vitesse le plus rapidement possible. Notre gouvernement s’est engagé à ce que ce soit fait d’ici la fin de notre premier mandat et j’y crois. De plus, je m’engage à supporter la relance économique régionale et je vais continuer d’aider à faire avancer le dossier de la pyrrhotite», énumère-t-il.

Près de deux ans après avoir fait le grand saut dans l’arène politique, Simon Allaire profite de cette nouvelle rentrée parlementaire pour se fixer de nouveaux objectifs personnels. «J’ai définitivement plus d’assurance, je maîtrise vraiment mieux les stratégies politiques et j’ai maintenant envie de prendre davantage de place au sein du caucus. Je suis rendu là. J’ai pris de l’expérience et je veux faire plus d’interventions. C’est un défi personnel. J’ai toujours aussi l’intention de garder autant que possible un équilibre avec ma vie familiale et professionnelle.»

D’ailleurs, pour respecter une directive émise par sa formation politique, le député de Maskinongé limitera ses apparitions publiques au cours des prochaines semaines. «On a vu ce qui s’est passé avec la mairesse de Longueuil. Cette histoire a mené à l’isolement préventif de ministres, de députés et de maires. Il faut donc réduire les risques de contamination et éviter que trop d’élus s’absentent de l’Assemblée nationale. Ça pourrait nuire au bon déroulement des travaux. Donc, je devrai être imaginatif pour bien rejoindre mes citoyens dans ce contexte particulier. Je ne serai peut-être pas aussi présent qu’avant, mais les gens peuvent quand même toujours compter sur moi et mon équipe», assure-t-il.