Élémia: première Mauricienne
Le bébé de l’année 2012 a fait son apparition à 18 h 35 min dans les murs du Centre Hospitalier Régional de Trois-Rivières le premier janvier dernier. Il s’agit de la petite Élémia Lessard-Marchand. Sa naissance procura de la joie et de la surprise chez ses mamans, Geneviève Lessard et Stéphanie Marchand, qui l’attendaient plutôt à la mi-décembre.
Les deux jeunes femmes de Saint-Paulin se disent stupéfaites de l’impact médiatique que représente le fait d’avoir un enfant le Premier de l’an. Mis à part le cadeau de l’hôpital et la feuille dûment remplie pour les médias, elles ne croyaient pas que leur poupon d’à peine 7livres et 19 pouces intéresserait à ce point les médias.
«Nous croyons même que ce peut être notre situation familiale qui intéresse tant le public, parce que c’est peu commun».
«C’est un processus long», avoir un enfant par insémination artificielle, mentionne Stéphanie Marchand. Il a fallu plus de trois mois afin de connaître enfin le diagnostic positif de la grossesse. Celui-ci comporte plusieurs étapes toutes aussi importantes les unes que les autres.
Le couple de femmes a collaboré avec la clinique OVO, situé à Montréal, laquelle se charge de toutes les démarches telles que les rencontres avec les médecins, les examens prénataux, la liste des donneurs, la consultation d’un psychologue, les rendez-vous avec les infirmières en vue de la remise d’ovulant, son injection et finalement l’insémination artificielle.
Lorsqu‘est venu le temps de sélectionner le donneur, Stéphanie Marchand et Geneviève Lessard se sont intéressées tant aux caractéristiques physiques que psychologiques du donneur.
«Nous voulions un homme aux yeux bleus, aux cheveux blonds, une bonne forme physique, puis le fait de connaître son métier nous permettaient d’estimer son niveau d’étude», déclarent les deux femmes qui contemplaient leur petite avec fierté.
«Nous avons pensé à l’insémination artisanale, mais les risques de maladies étaient plus élevés en plus des recours auxquels aurait droit le donneur», affirment les mères d’Élémia. C’est la raison pour laquelle elles ont opté pour une clinique qui leur garantisse une génétique sans maladie héréditaire.
Le choix de la mère porteuse a été, pour sa part, moins ardu. Leur choix s’est arrêté sur Geneviève «parce qu’elle est plus vieille et que c’était plus facile pour elle avec son emploi» affirme Stéphanie Marchand qui ne se dit pas désintéressé à vivre l’expérience dans le futur.
«Après mes études, nous aimerions avoir un autre enfant avec le même donneur afin que les deux soient réellement frères ou sœurs.»
Le retour à la maison avec Élémia se passe à merveille considérant que la petite fait pratiquement déjà ses nuits.