Élections scolaires: entrevue avec Mariette Gélinas

ÉLECTIONS SCOLAIRES. À l’approche des élections scolaires du 2 novembre, L’Hebdo Journal s’est entretenu avec les trois candidats au poste de président du conseil des commissaires de la Commission scolaire du Chemin-du-Roy. Voici ce que Mariette Gélinas avait à dire.

Pourquoi avez-vous décidé de vous présenter au poste de présidente du conseil des commissaires?

«J’ai toujours été impliquée dans le milieu de l’éducation. J’ai été enseignante au primaire, au secondaire avec des élèves handicapés, aux adultes, j’ai été chargée de cours à l’université, j’ai été conseillère pédagogique et j’ai aussi remplacé une direction d’école. Je suis à la retraite et j’ai vu des publicités expliquant comment se présenter et c’était la première fois que le poste de la présidence était ouvert au suffrage universel. J’aimerais apporter un nouveau son de cloche au sein du conseil et étudier toutes les facettes pour favoriser le mieux-être des élèves.»

Quel défi ou projet souhaiteriez-vous réaliser ou poursuivre advenant votre élection?

«Celui de mettre les élèves au cœur de nos intérêts. J’aimerais pousser plus loin les différents outils de transmission d’information, notamment les bulletins d’information produits par la commission scolaire. Il y aura le défi des compressions budgétaires à relever aussi. Je veux favoriser une concertation de toutes les personnes qui interviennent auprès des élèves, une collaboration avec les parents. Informer, écouter, consulter et échanger afin de remplir la mission dévolue à la commission scolaire seront des priorités.»

Le taux de participation aux élections scolaires est généralement anémique. Comment comptez-vous sensibiliser la population à se déplacer pour voter?

«J’en parle beaucoup dans les différents groupes que je côtoie et aux gens que je rencontre. Ils trouveront sûrement un candidat plus proche de leur pensée. C’est important d’aller voter. Jusqu’à présent, j’ai eu une bonne réception des citoyens que j’ai rencontrés. N’oublions pas le vote par anticipation du 26 octobre. C’est important de le rappeler.»

Comment vous décririez-vous aux citoyens qui ne vous connaissent pas?

«Retraitée de l’éducation, je suis présentement présidente régionale de l’AREQ et de l’Alliance des associations de retraités. Je suis convaincue que c’est la qualité de l’éducation que l’on donne aujourd’hui qui déterminera l’avenir de notre société.

Pourquoi voter pour vous comme présidente?

«Parce que j’ai une vaste expérience en éducation et que c’est important de revaloriser le rôle de la Commission scolaire. Je veux étudier les problèmes avant de prendre des décisions. Je me fie donc au bon jugement de la population.»

(M.E.B.A)