Deux louisevillois prennent le large

C’est depuis le 9 octobre, pour une période de huit mois, que Sylvie Lafrenière et son conjoint Denis Grenier sont partis à l’aventure à bord du Dixou, leur voilier de 28 pieds, avec lequel ils partageront un trajet inoubliable en passant par des destinations de rêves comme New-York, les Bermudes ainsi que les Bahamas.

«Ce voyage est avant tout la rencontre deux passions : l’aventure et la voile», affirme le couple de voyageurs qui ont largué les amarres dans la matinée du samedi dernier. «Un voyage comme celui-là nous permet de se libérer du connu, de se sentir vivant et de profiter de la vie», affirme Sylvie Lafrenière l’aventurière de ce périple. Le pilote du Dixou ajoute qu’il s’agit du deuxième grand voyage que lui et sa conjointe entreprennent : «Nous avons beaucoup appris lors de notre premier voyage il y a cinq ans aux Bahamas mais cette fois-ci, on sort des sentiers battus en prenant le large vers les Bermudes.» explique-t-il.

 

Passeports en main, les deux citoyens de Louiseville partiront du lac Champlain situé à Plattsburgh (USA) d’où ils se dirigeront vers New-York pour ensuite longer la côte-est américaine et poursuivre leur périple dans l’océan Atlantique: «Nous n’allons pas là pour mettre notre vie en danger mais pour vivre un projet qui a demandé plus quatre ans de préparation.» affirme le capitaine. «Aussitôt que nous sommes revenus de notre précédent voyage, notre objectif était de pouvoir recommencer un jour!», ajoutait le couple à quelques jours de son départ.

La préparation: Le duo Louisevillois a préparé plusieurs itinéraires au cas où un pépin ou la fatigue surviendrait au cours du périple : «Nous disposons d’un trajet A, B et C. Si la navigation en mer s’avère trop difficile nous avons toujours l’opportunité de filer vers une destination plus facile à naviguer; cela dépendra de comment la traversée vers les Bermudes s’effectuera.» explique le capitaine.

La fatigue est un facteur à considérer en mer car quelqu’un doit constamment faire le guet pour d’autres embarcations même si le voilier se trouve dans ce cas-ci équipé d’un radar. «Nous ferons des tours de garde aux trois heures, en mer la navigation sera certainement moins paisible que près des côtes, il sera donc toujours possible pour nous de modifier notre itinéraire et de prendre du repos dans une crique à l’abri des vagues par exemple.» explique le capitaine. Également, des réserves de nourriture et d’eau potable, de diesel et de propane ont été prévues afin de ne manquer de rien tout au long du voyage. «Nous n’allons pas en voyage pour se priver et nos réserves seront amplement suffisantes.» affirme le couple. D’ailleurs ce dernier a affirmé qu’un voyage de longue durée sur un voilier n’est pas aussi onéreux qu’il n’y paraît étant donné qu’aucun coût n’est relié à certains services comme l’immatriculation des plaques ou le chauffage par exemple.

 

Le capitaine du bateau à révisé ses notions de pilotage en accomplissant cet été le cours d’instructeur d’embarcation.«La sécurité reste la priorité de ce voyage d’aventure : nous sommes équipée d’une radio et d’un lecteur de cartes (GPS) nous donnerons notre position à chaque jour. Ce que nous espérons par-dessus tout c’est de se servir uniquement de la voile sans avoir à utiliser le moteur.» conclut le duo d’aventuriers. Suivez le parcours de Sylvie et Denis en plusieurs capsules vidéos qui seront diffusées dès cette semaine sur le site web de l’écho de Maskinongé au www.lechodemaskinonge.com