Des piles et batteries dans un bac à récupération causent des incendies

En moins de 10 jours ce printemps, trois incendies sont survenus au centre de tri de Récupération Mauricie. Dans chacun des cas, ces incidents ont été causés par la présence de batteries déposées par erreur dans des bacs à récupération.

L’incendie du 31 mars a d’ailleurs forcé l’évacuation des employés du centre de tri et d’Énercycle (anciennement connu sous Régie de gestion des matières résiduelles de la Mauricie). Pas moins de 30 pompiers provenant des services incendies de Saint-Étienne-des-Grès, Saint-Boniface et Saint-Barnabé ont dû être mobilisés pour maitriser cet incendie. Par prévention, deux personnes incommodées par la fumée auront reçu l’assistance des ambulanciers.

«Les citoyens peuvent prévenir ce genre d’incident en ne déposant dans leur bac à récupération que des matières admissibles, rappelle le directeur du services incendie de Saint-Étienne-des-Grès, Daniel Isabelle. Le 31 mars, nos pompiers ont pu intervenir rapidement, maitriser l’incendie et limiter les dommages. Mais un centre de tri reçoit quotidiennement des tonnes de papiers et cartons recyclables. Le risque d’incendie y est élevé et réel. Lorsqu’un incendie se déclare dans un centre de tri, le temps que nous avons pour intervenir est une course contre la montre qui se joue en secondes.»

Pour récupérer les produits domestiques dangereux comme par exemple aérosols, des bonbonnes de propane, des ampoules fluocompactes, des piles et batteries, Énercycle invite les citoyens à utiliser ses écocentres. Ces produits dangereux ne devraient en aucun cas se retrouver dans un centre de tri.

Rappelons que dans le bac à récupération (bac bleu) seuls les imprimés, les contenants et emballages de papier, carton, plastique verre et métal sont acceptés. Énercycle invite les citoyens à se référer à l’aide-mémoire récupération. En cas de doute, les citoyens peuvent aussi utiliser l’application mobile développée par RECYC-QUÉBEC.

«Faisons notre part et soyons responsables de ce que l’on dépose dans notre bac à récupération. Merci de ne pas exposer la santé et la sécurité des travailleurs de notre centre de tri», lance le président de Récupération Mauricie, Luc Dostaler.