Des municipalités cherchent toujours à embaucher pour les camps de jour

LOUISEVILLE. À l’approche de la saison estivale, l’ensemble des municipalités de la MRC de Maskinongé unissent leurs forces pour tenter de recruter des jeunes pour des postes d’animateurs et animatrices de camps de jour cet été.

Dans le contexte de la pénurie de main d’œuvre, qui a durement frappé l’ensemble des commerces de plusieurs industries québécoises au cours des dernières années, nombreuses sont les villes qui, encore cette année, peinent à trouver du personnel à combler dans les camps de jour. Jusqu’à maintenant, seules les villes de Louiseville, Saint-Alexis-des-Monts et Saint-Élie-de-Caxton. Comme l’explique l’agente de développement chez Maski en forme, les autres villes de la MRC sont toujours en recrutement.

« Je coordonne une communauté de pratique en loisirs où on réunit tous les responsables et directions en loisirs pour qu’ils puissent faire du réseautage entre eux pour arriver à des projets communs, » explique l’agente Suzie Paquin.

Les partenaires de cette offensive visent essentiellement à se servir de leur créativité pour attirer l’attention des jeunes susceptibles d’occuper l’un des postes disponibles dans le camp de jour de leur localité, et ce, par le biais de messages publicitaires diffusés sur le Web, auprès des organismes du milieu et dans les bulletins municipaux.

« C’est le directeur Frédéric Lamothe de Saint-Étienne-des-Grès qui a lancé l’idée, en disant, ‘Pourquoi on ne ferait pas une série de vidéos promotionnelles pour expliquer ce qu’est le rôle d’un animateur ou d’un coordonnateur de camp de jour pour expliquer les avantages de passer l’été dans un camp de jour?’ […] On espérait que cette promotion-là aiderait à stimuler l’embauche des animateurs de camps de jour, mais compte tenu de la pénurie de main d’œuvre, on se retrouve à la fin avril avec encore des postes à combler, » dit Mme Paquin.

De fait, ces vidéos ont principalement mis de l’avant d’anciens jeunes animateurs et animatrices de camps de jour qui témoignent de leur expérience passée. Les vidéos ont été réalisées par les municipalités, et relayées dans leurs villes respectives.

Comme l’explique Suzie Paquin, le travail recherché par les jeunes se tiendra sur une période de sept à huit semaines de juillet à août, du lundi au vendredi. Elle mentionne également que selon plusieurs anciens employés, leur poste au camp de jour a un très bon impact dans leur vie d’adolescent, où ils ont pu faire valoir leur esprit créatif et leurs habiletés de motivation auprès des jeunes, une expérience très enrichissante pour eux.

Mme Paquin estime cependant qu’il lui faudrait mettre des lunettes roses pour prédire que chacune des municipalités sera en mesure de pourvoir tous les postes qu’elle cherche à combler. En mettant son optimiste de côté, elle constate qu’en réalité, il y a toujours eu un défi à attirer du personnel, au fil des années. Selon elle, cet été n’en fera pas exception.

« À moins qu’il nous arrive un beau miracle, » conclut-elle.