Des chaussettes dépareillées pour soutenir la différence

Action solidaire pour une société plus inclusive

LOUISEVILLE. À l’occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21, l’école primaire de Louiseville invitait les élèves et le personnel du préscolaire à porter des chaussettes dépareillées pour affirmer son soutien et son ouverture à la différence, le 21 mars dernier.

Lors de cette journée, 80 élèves ont participé à cette activité de sensibilisation. Par ce geste qu’ils ont accepté de faire en appui à leur camarade Maïka Marcouiller, atteinte de trisomie 21, ils souhaitaient démontrer qu’il est possible de vivre ensemble malgré les différences. «Maïka a fait son entrée en maternelle 5 ans en septembre dernier. Son intégration se passe très bien. Tout le monde l’accepte. Les élèves sont très gentils avec elle. Ils apprennent à vivre avec des différences. Maïka évolue dans un groupe régulier et se développe à son rythme. Notre milieu est accueillant. Elle reçoit l’accompagnement nécessaire et elle est bien encadrée», explique Marie-Claude-Fréchette, technicienne en éducation spécialisée.

«C’est un vrai rayon de soleil. Elle apporte un plus dans notre journée. Elle est facile à gérer. Maïka est toujours de bonne humeur. On a beaucoup de plaisir avec elle. Sa famille lui offre beaucoup de soutien aussi», ajoute-t-elle.

Cette campagne de sensibilisation amusante a connu beaucoup de succès à l’école primaire de Louiseville et ailleurs dans le monde. Les participants qui portaient des chaussettes dépareillées étaient invités à prendre une photo et à la publier sur les réseaux sociaux. Il était suggéré d’insérer les mots clés #trisomie21 et #DifferentCommeVous, entre autres. Cette action permettait de sensibiliser les gens à changer leur regard sur la différence et de démontrer qu’elle n’empêche pas d’avancer.

«Maïka a vraiment été la vedette de notre école aujourd’hui. Elle a pris beaucoup de photos. C’est la première fois qu’on souligne la Journée mondiale de la trisomie 21. Nous sommes heureux de joindre le mouvement. C’est important d’en parler, ça permet de sensibiliser», soutient Manon Isabelle, enseignante en maternelle 5 ans.

Mentionnons également que le député de Maskinongé, Simon Allaire, a lui aussi joint ce mouvement lors de cette journée en portant des chaussettes dépareillées à l’Assemblée nationale du Québec.

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