CPE Gribouillis: de nouvelles places et des installations améliorées

FAMILLE. Le Centre de la petite enfance (CPE) Les services de garde Gribouillis va de l’avant avec la création de nouvelles places dans son installation de Saint-Paulin, un projet que l’organisme attend depuis plusieurs années.

Le ministère de la Famille a dernièrement donné le feu vert au CPE pour développer sept des dix places subventionnées qui lui avaient été accordées à la fin de 2013, lesquelles n’avaient pu être officiellement créées pour des raisons politiques.

Ainsi, pour répondre à un réel besoin du milieu, le CPE Gribouillis annonce la création d’un groupe de poupons (0-18 mois), soit cinq places, et l’ajout de deux places dans un groupe d’enfants de 4 ans. Ces changements amènent également la création d’un poste d’éducatrice à temps complet.

Désormais, l’installation de Saint-Paulin offrira à la population 31 places pour répondre au Plan d’accélération de l’accessibilité des services de garde éducatifs à l’enfance. Des investissements de plus de 45 000$ sont nécessaires pour réaliser cet ajout de places. Des travaux de rénovation seront réalisés au cours des prochains mois, selon les exigences du ministère et en collaboration avec la Municipalité de Saint-Paulin, propriétaire du bâtiment, de manière à ce que les places puissent être offertes dès 2020.

Pour profiter de ces places, les parents et futurs parents sont invités à s’inscrire sur la liste centralisée, en ligne sur https://www.laplace0-5.com ou par téléphone au 1-844-270-5055.

Modernisation des installations

Lors de la dernière année, le CPE Gribouillis a injecté, à même ses budgets, 200 000 $ dans la modernisation et l’amélioration de son installation de Louiseville. Cette cure de rajeunissement a notamment permis d’acheter du nouveau mobilier et des équipements, de rénover des salles, les toilettes, une cage d’escalier, de rafraîchir les locaux, de remplacer les planchers, les casiers et de restaurer la cour des poupons. Ces travaux seront complétés au cours de la prochaine année. «On vient optimiser notre espace et améliorer la polyvalence des locaux. Ça fait un grand bien et ça offre une plus grande flexibilité pour organiser des activités. Ça vient contribuer au bien-être de chaque enfant et du personnel aussi. Nous sommes toujours en processus d’amélioration continue», souligne Jeannine Lemay, directrice générale du CPE Gribouillis.

Pénurie de main-d’oeuvre

La pénurie de main-d’œuvre affecte aussi les services de garde en installation et en milieu familial. Le CPE Gribouillis est constamment à la recherche de personnel pour veiller au bon développement des enfants.

Dès l’automne prochain, un plan sera d’ailleurs déployé pour recruter de nouvelles responsables de service de garde en milieu familial afin de répartir les 60 places qui sont actuellement libres sur le territoire de la MRC de Maskinongé. «C’est un défi présentement de développer les services de garde en milieu familial. On va faire la promotion de nos services et démontrer les avantages de s’associer à nous. La main-d’œuvre est aussi un problème criant en installation. On doit même parfois refuser des congés en raison du manque de personnel pour faire le remplacement, ce qui crée une certaine pression sur l’équipe de travail. On met quand même tout en place pour trouver des ressources, mais ce n’est pas facile», reconnait Mme Lemay.

Des rencontres avec la population sont prévues et de l’information sera disponible afin de sensibiliser d’éventuelles requérantes à être reconnue par le bureau coordonnateur. Leur clientèle aura alors accès à des places subventionnées.

Ces actions promotionnelles surviennent au même moment où les éducatrices des services de garde se verront imposer l’obligation de tenir un dossier éducatif de l’enfant qui devra être présenté aux parents deux fois par année, et ce, dès l’an prochain.

Relations de travail

Dans un autre ordre d’idées, les relations de travail étaient tendues ces derniers mois entre les employés et la direction du CPE Gribouillis. En juin, des travailleurs ont manifesté devant l’établissement pour déplorer l’attitude de la direction quant à l’application des modalités de la première convention collective signée au début de l’année. L’employeur avait décidé de retirer les pauses-santé rémunérées au personnel administratif et de soutien ainsi qu’aux cuisinières. Des travailleurs dont les vacances avaient été refusées se seraient aussi vus interdire la possibilité de les replacer aussitôt dans le calendrier. La direction du CPE Gribouillis précise que les choses sont rentrées dans l’ordre. «Les sujets qui étaient en discorde ont été aplanis. On avait une rencontre de prévue avec le syndicat le 26 juin. L’entente qui avait été faite avec le comité des relations de travail a été représentée. Nous nous sommes entendus sur des propositions. Ç’a été accepté à l’unanimité. On a travaillé un bon quatre heures là-dessus. Il faut comprendre que c’est notre première convention et que c’est la première année. Il y a des ajustements à faire de part et d’autre», a brièvement commenté Jeannine Lemay.

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