COVID-19 : Simon Allaire s’adapte
COVID-19. Habituellement reconnu comme étant un gars de terrain, Simon Allaire doit tenir compte de la COVID-19 dans cet aspect de son travail de député de Maskinongé cet été. Une adaptation qui s’ajoute à de nombreux changements que la pandémie a entrainés.
«On est encore dans cette crise. On sent que tout le monde est encore concerné par la COVID. Les entreprises ne sont pas encore reparties à plein régime. Les gens ont vu leurs habitudes modifiées. Notre bureau de circonscription est encore beaucoup sollicité sur, entre autres, l’appropriation des règles sanitaires. Elles évoluent avec le temps et les entrepreneurs et les citoyens se questionnent. On les aide là-dedans. C’est un peu moins pire, mais ça fait encore beaucoup partie de mon quotidien», indique Simon Allaire qui a eu à traiter, avec son équipe, plus de 400 demandes reliées à la pandémie.
«Après les demandes d’urgence du début, maintenant, on reçoit des questions sur la façon de déployer les mesures sanitaires dans les commerces et les entreprises. Parfois, on reçoit encore des dénonciations», précise-t-il en ajoutant que la question de la Résidence des Bâtisseurs aura été un gros dossier à traiter. Rappelons que des plaintes concernant la qualité des services avaient amené une inspection du ministère de la Santé et des Services sociaux en juin.
«Je suis content d’avoir défendu les résidents et d’avoir mis mon poing sur la table. J’ai une bonne collaboration de Marguerite Blais et son cabinet ainsi que du CIUSSS. Les propriétaires de la résidence ont été saisis de toute évidence. Mais après ça, ils se sont mis au travail et ils ont recréé le lien de confiance avec les résidents et le personnel. Depuis les interventions, je n’ai reçu que des bons commentaires sur l’évolution de la situation à la Résidence des Bâtisseurs», rapporte le député de Maskinongé.
«Les activités de représentation recommencent. On est passé de 0 à 10%. Mais ce n’est vraiment pas ce que c’était. Juste pour la Fête nationale, habituellement, les 18 municipalités de ma circonscription faisaient des activités. Cette année, il n’y en avait que deux. Mais quand j’ai des invitations, j’y vais. Je ne m’empêche pas tout en respectant les règles de distanciation sociale. Je donne l’exemple», explique-t-il.
«Il faut prendre soin de nos aînés davantage. C’est certain. Au plan économique, on doit aider les entreprises à s’adapter à la nouvelle réalité. Au Québec, on se doit d’avoir toute la chaine qui permet d’avoir d’approvisionnement de l’équipement de protection pour les employés du système de santé», avance le député caquiste qui prône également une plus grande autosuffisance du Québec au point de vue alimentaire.