«Une des premières action à poser sera d’interpeller les parents face au retour à l’école» – Luc Galvani

Le directeur général de la Commission scolaire Chemin-du-Roy, Luc Galvani, a livré un résumé de l’état de situation de la Commission scolaire en lien avec le plan de déconfinement progressif présenté par le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur plus tôt aujourd’hui.

En effet, en excluant la région métropolitaine, le premier ministre a annoncé l’ouverture des écoles primaires à partir du 11 mai pour l’ensemble du Québec.

«La Commission scolaire Chemin-du-Roy est déjà à pied d’œuvre avec la direction de services depuis cet après-midi afin de voir les différents enjeux auxquels nous aurons à faire face, que ce soit administratifs ou pédagogiques. Il y a aussi la réouverture des 40 services de de garde qui sera au menu d’ici le 11 mai», a-t-il confié.

«Une des premières action à poser sera d’interpeller les parents face au retour à l’école, surtout pour comptabiliser le tout et ensuite, pour procéder à l’aménagement de certaines classes. Tout le processus de fonctionnement va s’établir par la suite. La sécurité va être primordiale afin d’assurer un retour qui va se faire dans la façon la plus souple possible, tout en respectant les directives de la santé publique.»

La Commission scolaire Chemin-du-Roy regroupent 36 écoles primaires réparties dans 54 bâtisses, ce qui représentent plus de 11 000 élèves. Monsieur Galvani s’est ensuite livré à une période de questions de la part des journalistes.

«Pour certains locaux, ça va prendre une certaine logistique. Est-ce qu’on va devoir utiliser certains gymnases? Ça va faire partie de nos discussions demain avec les directions de service», a-t-il ajouté.

«Le ministre l’a dit, pour ceux qui voudrait travailler à distance, il y aura moyen de récupérer le matériel pédagogique dans nos écoles. Il faut comprendre que lors des dernières semaines, les écoles étaient fermées. Les parents qui voudraient garder les enfants à la maison devront prendre rendez-vous avec l’école pour qu’on puisse fixer un rendez-vous.»

Invoquant qu’il est plus facile de suivre des cours à distance au secondaire, au cégep et à l’université, la rentrée «en personne» se fera à l’automne comme à l’habitude. Le premier ministre du Québec a invoqué cinq raisons motivant sa décision de procéder à la réouverture des écoles primaires :

  1. Le bien-être des enfants, surtout ceux qui ont des difficultés d’apprentissage.
  2. Les enfants ont un risque limité de contracter la COVID-19. Cependant, «les parents qui ont des enfants avec des problèmes de santé devraient les garder à la maison».
  3. Une situation sous contrôle dans les hôpitaux. «On a toutes les capacités et le personnel pour s’occuper des malades».
  4. «On a le OK de la santé publique».
  5. «C’est bon que les enfants revoient leurs amis, leurs enseignants. Il n’y aura pas de vaccin avant 12, 18 mois… Je pense que la vie doit continuer».

Ce n’est qu’à la semaine suivante (18 mai), toujours sur une base volontaire, que les enfants de Montréal et des environs seront de retour en classe. Si la situation empire, le gouvernement va revoir son plan précise-t-il.