«C’EST QUASIMENT PAS CROYABLE», Pierrette Plante , présidente du Noël du pauvre de Louiseville

Pour ceux qui douteraient encore de la pertinence d’un événement comme le Noël du pauvre, retenez ceci: les demandes d’aide de la part de gens dans le besoin ont augmenté en 2009 d’un peu plus de 15 %. De 275 l’an passé, les demandes ont explosé cette année pour atteindre 317. C’est donc dire qu’en moyenne, un domicile sur neuf a adressé une demande d’aide au Noël du pauvre cette année à Louiseville. «En fait, la demande a été si forte et inattendue qu’on a manqué de formulaires à un certain moment», nous disait Mme Plante. « Mais la réponse de la population a été magnifique. En fait, a-t-elle ajouté, cette année de tourmente économique n’a fait qu’augmenter la générosité des gens. Moi, ça me renverse», nous disait encore Mme Plante, plus que satisfaite des 53 088,93 $ amassés dont 92 % sert à combler les besoins alimentaires et de vêtements des gens d’ici.

Avec quelque 125 bénévoles qui s’affairent pour les uns à visiter chacune des résidences de la ville pendant que d’autres en sont à analyser les demandes d’aide et que d’autres encore s’activent à la sollicitation des commerces et entreprises, l’équipe sur laquelle peut compter le Noël du pauvre section Louiseville est une véritable fourmilière où les milliers de petits efforts fournis par chacun aboutissent à la fin en une spectaculaire démonstration de la force vive que représente la solidarité.

Avec sept activités au programme en 2009 dont le très populaire souper spaghetti à La Porte de la Mauricie, les collectes au Marché IGA, MÉTRO et au Tigre Géant, le concert de Noël présenté par la Caisse de l’Ouest de la Mauricie, le kiosque du Festival de la Galette, l’activité de financement du Quillorama de Grand- Pré sans bien sûr oublier la journée même du Téléthon où les plus gros effectifs sont sollicités, le Noël du pauvre de Louiseville a aussi pu compter cette année sur la générosité de deux donateurs anonymes qui ont contribué à hauteur de 2 000 $ pour l’un et 500 $ pour l’autre. Voilà peut-être là une idée sur laquelle nos commerçants et industriels les plus florissants pourraient réfléchir au cours des prochaines années ou mieux encore, au cours des prochains mois, car au rythme où se poursuit la hausse en demandes d’aide, on voit difficilement comment ce taux pourrait diminuer significativement l’an prochain.