«Ce n’est pas surprenant» – Bianka Perron

TC Media dresse dans la présente édition un portrait type de l’adolescente de 16 ans d’aujourd’hui (voir le texte «Audrey, une adolescente branché… et précoce à la page 3). L’Écho a demandé à Bianka Perron, la coordonnatrice par intérim de la Maison de jeunes l’Éveil jeunesse de Louiseville, de commenter ce portrait.

Celle qui côtoie au quotidien des adolescents n’est guère surprise des statistiques mises en lumière. Elle a d’ailleurs récemment reçu un document de la Table Jeunesse faisant état des mêmes constats, mais pour les jeunes de la MRC de Maskinongé.

Ce document révèle de plus que la consommation de drogue, le nombre de fumeurs, et même la pauvreté sont en hausse, contrairement à ailleurs en Mauricie. «Le fait que nous sommes dans un milieu défavorisé semble peser dans la balance, croit-elle. Pour renverser la vapeur, il faut que tout le monde se lève.»

Les technologies, une dépendance?

Selon les constatations de Mme Perron, les téléphones intelligents et les ordinateurs représenteraient une forte dépendance, voire une drogue, pour de nombreux jeunes. «C’est vraiment exagéré; les jeunes sont toujours là-dessus. La plupart des parents aussi utilisent les nouvelles technologies, mais il faudrait qu’ils mettent une limite, qu’ils encadrent davantage leurs jeunes», souligne Bianka Perron, qui établit un lien direct avec l’intimidation.

La malbouffe «sous contôle»

Pour sa part, bien au fait que la malbouffe gagne du terrain chez les jeunes, l’école secondaire l’Escale de Louiseville tente de s’attaquer au problème, nous a-t-on fait savoir.

En effet, les intervenants organisent des activités sur l’heure du midi afin de conserver les jeunes près de l’école et faire en sorte qu’ils utilisent les services de la cafétéria, qui offre un menu santé et varié.