Bilan du Festival Western

Le rideau vient à peine de tomber sur le 46e Festival Western de Saint-Tite que Pascal Lafrenière paraît déjà satisfait. Pas que cette année ait battu des records, mais le directeur général est fier de son équipe et de la fidélité des visiteurs.

Pas de record, mais des moments gravés

«Les sondages sont seulement en octobre, mais je peux déjà dire qu’on n’aura pas battu de record d’entrées cette année», indique d’emblée le directeur général du Festival Western Pascal Lafrenière. Si la dernière fin de semaine a été assez achalandée sur le site, il précise que les caprices de Dame Nature ont influencé les festivaliers et dilué la congestion st-titienne lors de la première fin de semaine.

«Lorsqu’on a une météo plus froide et automnale, ça change les habitudes des gens, surtout pour ce qui touche à la consommation. Les festivaliers se tiennent davantage dans les endroits couverts et sont moins portés à commander la bière qui leur refroidira les mains», illustre-t-il.

Mis à part ce facteur incontrôlable, M. Lafrenière tient à souligner les moments forts de ces 11 jours. La première démonstration de bull-jumping par un sportif européen qui a ébloui la foule présente aux grandes estrades en effectuant des acrobaties avec un taureau en est un exemple. Également, l’important numéro de danse sur la rue Brunelle lors du dernier samedi a été spectaculaire aux dires de M. Lafrenière en réunissant quelque 1 778 personnes.

«On a aussi eu droit à de beaux moments au sein de nos spectacles présentés sur la grande scène comme ce fut le cas pour l’hommage à Willie Lamothe, pour Québecissime, Lisa Leblanc ou Cayouche!», ajoute-t-il. C’est cependant le spectacle de l’Orchestre du 7e art qui a conquis le directeur général plus particulièrement.

«J’ai eu des frissons tout le long et c’était vraiment spécial de voir l’orchestre à l’œuvre qui interprétait les grands classiques du cinéma western avec des images projetées en complément sur écran», décrit M. Lafrenière sur cette formule qui sortait un peu de l’ordinaire au sein de la programmation du festival. «On peut dire que c’était de l’inusité pour nos habitués, mais c’est un risque calculé qui a été un succès selon moi!»

Se situant à mi-chemin entre la 45e et la 50e édition de l’événement, le festival qui vient de se terminer continue de poursuivre une bonne vitesse de croisière d’après son directeur général. Ainsi, l’organisation cultive quatre axes centraux qui assurent son succès, soit l’ambiance générale du site, la danse, les rodéos et bien sûr les spectacles musicaux qui y sont proposés.

Une notoriété à cultiver

«On a une clientèle de festivaliers fidèle, c’est précieux! On veut donc continuer de leur proposer ce qu’ils apprécient de leur festival sans toutefois tenir cet engouement pour acquis. On vient donc bonifier l’offre en ajoutant des nouveautés qui sauront les surprendre aussi.»

En gros, la programmation n’est pas une chasse gardée de la direction. «Au contraire, je suis entourée d’une équipe extraordinaire et de bénévoles dévoués qui font un travail énorme. Pour reprendre les mots de John F. Kennedy, je dirais que notre ligne de pensée est de ne pas se demander ce que le Festival Western peut nous apporter, mais ce que nous pouvons faire, nous, en tant qu’organisation pour le festival!», conclut-il.