Achalandage record au Festival de la galette

Le Festival de la galette de sarrasin de Louiseville s’est terminé le 13 octobre dernier et c’est un bilan plus que positif que dresse le président du festival. L’événement a connu un achalandage record à plusieurs activités, notamment lors des spectacles présentés à la Place Canadel, et Dame Nature a offert sa pleine collaboration, aidant grandement à augmenter le nombre de festivaliers qui ont sillonné l’avenue Saint-Laurent tout au long des deux week-ends d’activités.

«Notre 35e édition a été excellente. C’est une année où on a battu plusieurs records au niveau des spectacles, de l’achalandage dans nos rues et des motorisés qui se sont installés chez nous lors du festival», explique Yvon Picotte.

À quelques occasions, les rues ont dû être fermées plus tôt que prévu compte tenu de la forte présence de festivaliers à Louiseville et près des marchands qui s’étaient installés le long du centre-ville.

Évidemment, la belle température a fait plusieurs heureux puisqu’elle s’est transportée également lors de la dernière portion du festival.

«Lorsqu’il fait beau, les gens planifient plus longtemps leur voyage et ils ont décidé de venir au festival à plusieurs reprises ou de demeurer plus longtemps à Louiseville, c’est ce qui fait en sorte qu’on a connu beaucoup de succès», affirme le président du festival.

Monsieur Picotte estime qu’il y a eu environ 250 000 présences lors du festival. Bien que le nombre de visiteurs soit difficilement chiffrable, l’organisation du festival croit qu’il s’agit d’une des bonnes années en terme d’achalandage. «Lors de plusieurs spectacles, comme Michel Louvain, les Cousins Branchaud et Kaïn, nous étions à pleine capacité. Je me souviens pour Kaïn, vers la fin du spectacle, il était difficile d’avoir le contrôle sur la foule, alors nous avons ouvert les portes à tous. C’est incroyable et c’est rare qu’on fait ça», raconte-t-il.

Le retour des macarons

Après avoir décidé de rayer le chocolat de la liste, le festival a décidé cette année de revenir avec la vente des macarons. «Ça a fonctionné comme les autres années. Un moment donné, les macarons étaient une pièce de collection, mais maintenant ce n’est plus le cas. On doit pousser un peu plus et achaler davantage les gens, mais on ne peut pas leur exiger de toujours avoir leur macaron, sinon on se chicane avec eux», relate Yvon Picotte qui estime à 12 000 le nombre de macarons vendus. D’ailleurs, le macaron devrait être de retour l’an prochain.

De son côté, le président Yvon Picotte en sera à sa dernière année du mandat de deux ans qu’il s’est fait confier, l’an prochain.