142 dossiers traités dans Maskinongé

AIDE.  Les sinistrés ont été nombreux à dénoncer la lenteur du processus d’évaluation et d’indemnisation à la suite des inondations printanières historiques de 2017 au Québec.

Dans les dernières semaines, le ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire du Québec et ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, a reconnu que les sinistrés des inondations avaient été mal informés, pouvaient être confus devant les mesures de rétablissement et qu’ils s’étaient butés à un processus bureaucratique congestionné. Il a alors annoncé de nouvelles mesures pour accélérer les interventions de soutien auprès des citoyens touchés. Ces nouvelles mesures ont été publiées dans l’édition du 20 septembre dernier de l’Écho de Maskinongé.

Dans la MRC de Maskinongé, la situation semble être sous contrôle et les sinistrés reçoivent l’aide nécessaire, selon le député de Maskinongé. Au total, un peu plus de 140 demandes d’indemnisation ont été traitées jusqu’à maintenant.

«Il y a encore des demandes qui entrent et on rappelle aux gens de faire une demande pour avoir de l’aide. J’avoue que c’est malheureux pour les délais et le temps d’attente. On a reconnu nos torts. Par contre, ici, nous sommes choyés dans ce malheur parce que les sinistrés peuvent utiliser leur résidence quand même. Notre maison, c’est notre bien le plus essentiel. Malgré l’étendue impressionnante d’eau que nous avions, ce sont des dommages plutôt mineurs qui ont été causés aux résidences par les inondations. Le gouvernement essaie de mettre tous les efforts nécessaires sur la machine administrative  pour que les demandes soient traitées le plus rapidement possible parce que l’hiver approche. C’est une priorité pour nous d’aider les citoyens», commente le député Marc H. Plante.

Les plus récentes données obtenues par TC Media démontrent que le montant des réclamations s’élève à 325 000$ dans la MRC de Maskinongé pour une moyenne d’environ 2300$ par demande. À ce jour, aucune perte totale n’aurait été enregistrée dans la région. On dénombre toutefois 500 résidences touchées par les inondations. «Ce n’est pas parce que nous avons 500 sinistrés que nous allons avoir 500 demandes. Plusieurs ne feront pas de demande d’indemnisation pour plusieurs raisons, entre autres, parce qu’il n’y a pas de dommage dans plusieurs cas», précise M. Plante.

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