Yves Perron à la présidence du Bloc Québécois

POLITIQUE. L’actuel président du Bloc Québécois de Berthier-Maskinongé, Yves Perron, vient d’être nommé président national pour le Bloc Québécois. Au terme d’une entente entre les représentants des différentes tendances au parti visant à mettre un terme définitif à la crise qui a secoué l’organisation, Monsieur Perron succède à Mario Beaulieu à titre de président. Monsieur Beaulieu demeure chef intérimaire jusqu’au terme de la prochaine course à la chefferie qui débutera en janvier. Gilbert Paquette demeure en poste à la vice-présidence. Tous s’entendent pour affirmer que c’est le début d’une nouvelle ère de collaboration au Bloc Québécois. «Il nous faudra du temps pour nous remettre, mais nous allons y arriver. Tous ensemble, en se centrant sur ce qui nous uni plutôt qu’en mettant l’accent sur les choses qui nous ont divisés. L’heure est au rassemblement!», a indiqué Yves Perron, nouveau président du Bloc Québécois. C’est un important mandat que les militants ont confié à Yves Perron. «L’objectif étant de faire élire une large députation en 2019, il faut réunifier les troupes et rétablir cette institution qui sert les Québécoises et les Québécois depuis 1991.» Les militants ont choisi de tourner la page et de foncer vers l’avenir. Ils ont voté pour entamer le processus de refondation qui était proposé par le Forum Jeunesse. «Nous allons, à travers la refondation, nous redéfinir, nous renouveler, remettre nos finances à flot, élargir la base de nos membres et restaurer notre image publique», poursuit M. Perron. Le rôle essentiel du Bloc Québécois doit demeurer, dit-il: «Représenter notre nation au parlement voisin, défendre nos intérêts nationaux sans aucun compromis et faire la promotion de l’indépendance sur toutes les tribunes et à chaque occasion!» «Je suis particulièrement reconnaissant envers les militants pour la confiance qu’ils m’ont accordée. Je vais m’investir au parti dans l’intérêt commun, participer à la réunification et nous préparer à mener une campagne digne de ce nom en 2019», conclut Yves Perron.