Les cols blancs et les cols bleus de Louiseville voient rouge

CONFLIT. La pression monte chez les cols blancs et les cols bleus de Louiseville. Réunis en assemblée générale, mercredi, les 24 employés ont voté à 100% pour un recours à des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée. Ils sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2017. Après neuf mois de négociation, aucun avancement important n’a été fait concernant les demandes salariales. Les syndiqués demandent un rattrapage avec les autres villes avoisinantes, comme Berthierville, ce que la partie patronale leur refuse. La partie syndicale trouve anormal que ces mêmes représentants patronaux se soient octroyés des augmentations salariales considérables alors qu’ils refusent aux cols bleus et aux cols blancs un salaire égal à ceux de leurs homologues des municipalités avoisinantes. «En 2010, afin d’obtenir l’équité avec les autres villes équivalentes, le conseil municipal de Louiseville a augmenté jusqu’à 36% les salaires des élus. Les cols blancs et les cols bleus de la Ville méritent aussi un salaire comparable aux autres travailleurs. Si c’est bon pour minou, c’est bon pour pitou !», dénonce Mario Fontaine, conseiller syndical du SCFP. Comptant près de 116 000 membres au Québec, le SCFP représente environ 70 % de l’ensemble des employés municipaux au Québec. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants : les affaires sociales, les communications, l’éducation, les universités, l’énergie, les sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et terrestre, le secteur mixte ainsi que le transport maritime. Il est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.