Divel se joint à l’UQTR

Développement de véhicules industriels impressionnants

AFFAIRES. Une nouvelle chaire de recherche verra le jour à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), gracieuseté d’un partenariat avec l’entreprise louisevilloise Divel. Déjà spécialisée dans la conception de véhicules autoguidés industriels, Divel entend développer davantage l’intelligence de navigation et améliorer la performance desdits véhicules grâce à ce partenariat. Les véhicules créés par Divel sont utilisés à l’intérieur des usines et des entrepôts industriels. «On vient de fêter nos 16 ans et on essayait de trouver la technologie pour nous faire progresser davantage alors nous avons visité quelques grands pays. Et bien la solution se trouvait dans notre cour!», lance fièrement Stéphane Elliott, président-directeur général de Divel. «Yves (Dubé) nous a souvent dit de venir le rencontrer et on n’avait pas le temps. Et lorsque je me suis libéré, je n’ai pas regretté ma rencontre, car c’est ce système-là que ça nous prenait.» «On est vraiment complémentaire avec l’UQTR. On va amener de l’industrie à l’université et eux vont amener de l’université chez Divel. Oui, nous avons signé un pacte de cinq ans, mais on vise beaucoup plus que ça. Surtout, tant mieux si on incite d’autres entreprises à venir ici, à l’UQTR.» Par cette association, Divel souhaite développer une nouvelle génération de véhicules plus évolués et dotés d’une intelligence de navigation utilisant des systèmes de guidage flexibles tels le laser, le radar, le sonar et la caméra. Ces véhicules pourront se localiser et se déplacer dans une usine, de façon sécuritaire, tout en étant en mesure d’optimiser leur route et de trouver des alternatives en cas d’obstacles. «Avec l’industrie 4.0, la flexibilité est un aspect important et Divel amène une solution flexible. Leurs véhicules intelligents vont comprendre l’environnement et ils vont donc aider dans l’usine. On va remplir nos objectifs de développer un système de navigation plus flexible, moins coûteux et adapté à l’industrie 4.0, toujours en regardant les besoins des partenaires», explique Sousso Kelouwani, professeur de Génie mécanique qui aura pour tâche de codiriger la Chaire de recherche Divel avec Yves Dubé, professeur associé. Plusieurs prototypes sont en cours de fabrication. Les fonds investis en recherche scientifique et développement expérimental dépasseront les 3 M$ dans les cinq prochaines années. «C’est une belle PME aujourd’hui qui investit dans une chaire de recherche. Stéphane Elliott est un fier diplômé de Génie mécanique de la cuvée 1999 et il revient avec l’engagement de financer non pas un projet de recherche, mais une chaire de recherche», a commenté Hugues Doucet, directeur du Bureau de liaison entreprise/université. «Les retombées de cette chair seront nombreuses, dont 25 étudiants au baccalauréat, à la maîtrise ou au doctorat qui pourront bénéficier des infrastructures des laboratoires à l’UQTR et de Divel du côté de Louiseville.» Divel investira 500 000$ sur cinq ans (250 000$ en temps et 250 000$ en argent), tandis que la Fondation de l’UQTR consacrera la somme de 15 000$.