Entente conclue entre Louiseville et l’hôpital vétérinaire

LOUISEVILLE. La Ville et l’hôpital vétérinaire de Louiseville viennent de conclure une entente pour prendre en charge les animaux errants sur le territoire. Ce projet pilote d’une durée d’un an, avec possibilité de renouvellement, survient quelques années après que les citoyens aient demandé de l’aide au conseil municipal.

Récemment, l’administration municipale de Louiseville a débuté le processus en approchant Alain Ferron, l’homme qui sera la personne ressource lorsqu’un citoyen constatera qu’un animal errant se promène ou est abandonné. Son mandat sera de procéder à la capture et au transport de l’animal, puis ira le conduire à l’hôpital vétérinaire de Louiseville qui deviendra le refuge temporaire pour les animaux.

À cet endroit, les vétérinaires procéderont à l’évaluation de l’animal, tenteront de rejoindre les propriétaires s’il possède une médaille ou à l’aide des médias sociaux et donneront les soins appropriés afin que l’animal soit en santé. S’il n’est pas réclamé et qu’il est en santé, l’hôpital vétérinaire tentera de lui trouver une famille adoptive. Dans le cas qu’un animal soit en mauvais état, les vétérinaires procéderont à son euthanasie et les frais seront assumés par la Ville de Louiseville. D’ailleurs, la Ville remet la gestion des médailles et des licences des animaux à l’hôpital vétérinaire. Donc, chaque citoyen et propriétaire d’un animal devra acheter annuellement une licence d’identification à l’hôpital vétérinaire de Louiseville.

«C’est un essai. On fait un pas en avant avec ce partenariat. Ça fait plusieurs années que la Ville voulait approcher l’hôpital vétérinaire, mais pour plusieurs raisons ça n’a jamais fonctionné. Aujourd’hui, je suis bien heureux que l’hôpital vétérinaire de Louiseville ait accepté de prendre ces responsabilités pour aider les animaux errants de Louiseville», commente le maire Yvon Deshaies.

Pour sa part, Martin Lafrenière, copropriétaire de l’hôpital vétérinaire, croit que ce partenariat sera créé pour durer. «Nous avons aménagé de nouveaux parcs pour accueillir ces animaux errants. Nous donnerons tous les soins nécessaires pour garder l’animal et mettrons tous nos efforts pour trouver une nouvelle famille aux animaux qui ne trouveront pas un refuge. Je suis content que la Ville ait pensé à nous pour ce projet-pilote.»

Selon l’estimation d’Yvon Deshaies, environ cinq chiens sont capturés chaque année à Louiseville.