Direction Hawaï pour Sarah Casaubon

TRIATHLON. Depuis 2013, la médecin Sarah Casaubon se passionne pour le triathlon, où elle se démarque par sa discipline à l’entraînement et ses résultats en compétition. Le 16 août dernier, la jeune fille originaire de Saint-Édouard-de-Maskinongé a complété son premier Ironman du côté du Mont-Tremblant, la première étape d’une belle aventure.

Classée 18e au total chez les femmes, Sarah a réalisé un trajet de 3,8 kilomètres de nage, 180,2 km de vélo et 41,195 km de course à pied en un temps de 10 h 27,02 min. Patineuse artistique toute sa jeunesse, Sarah Casaubon a également pratiquer la course à pied au cégep. «J’ai commencé le vélo et la natation en 2013, après avoir entendu parler du triathlon. J’étais alors avec le Club TriMégo et l’entraîneuse Isabelle Gagnon. C’est rapidement devenu une véritable passion et à l’été 2014, j’ai fait deux demi-Ironman. J’ai toujours su que je voulais faire un Ironman, mais mon projet a débuté plus rapidement que prévu lorsque Steeve Carpentier m’a proposé de faire partie de son projet», a-t-elle raconté.

En juin, elle s’est qualifiée pour le championnat du monde avec son temps au demi-Ironman du Mont-Tremblant (4h48), le meilleur temps de l’équipe Devenir Ironman. «Je carbure aux défis. Un défi n’est jamais terminé tant que je n’en ai pas un autre dans la mire. Je m’amuse énormément dans ce mode de vie. La portion entraînement avant notre défi m’attirait beaucoup. J’ai bien fait mes devoirs et je sais ce que je suis capable de faire. Personne n’est à l’épreuve des imprévus, alors j’ai abordé cette journée en m’amusant, même si je sais très bien que je devais souffrir. Même si mon sport numéro un est la course, je sais que ce serait probablement la portion la plus difficile».

Médecin au Centre de santé et services sociaux de l’Énergie, elle affiche une discipline de vie exemplaire. «J’ai toujours eu un horaire chargé. Je crois que c’est dans ma nature. La dernière année a été particulièrement chargée, mais j’ai la chance d’être assez organisée et je suis capable de bien équilibrer ma vie. Le matin, je sors toujours de la maison avec plusieurs sacs pour faire toute ma journée. Mon auto est ma deuxième maison. Je suis assez matinale, alors j’ai quelques heures de plus chaque jour», a-t-elle laissé tomber.

De belles rencontres

À travers son nouveau défi, Sarah Casaubon a fait des rencontres intéressantes. «J’adore m’entraîner en groupe. J’ai fait un camp avec TriMégo à Cuba cet hiver et celui au Mont-Tremblant avec l’équipe Devenir Ironman. J’ai découvert des gens extraordinaires grâce au triathlon, des personnes passionnées, inspirantes, motivées et qui mordent dans la vie».

Au-delà de ses bons résultats, la triathlète de 27 ans souhaite faire bouger ses proches. «Je crois et j’espère avoir un impact positif sur mon entourage. Je constate que ma famille et mes amis bougent plus. Plusieurs de mes patients sont contents de me dire qu’ils ont commencé à marcher, courir ou qu’ils ont amélioré leurs habitudes de vie. J’essaie de leur transmettre que bouger, se fixer des objectifs et avoir de bonnes habitudes de vie sont les meilleurs investissements pour leur santé. Chacun peut trouver un Ironman en soi».

Suite à sa performance lors de son premier triathlon Ironman au Mont-Tremblant, Sarah Casaubon a mérité une invitation pour le Championnat du monde Kona qui sera présenté à Hawaï au mois d’octobre. (Avec la collaboration de Pier-Olivier Gagnon)