La Sûreté du Québec intervient

JEUNESSE. Les dernières semaines ont été mouvementées dans la région par différentes frappes de la Sûreté du Québec, qui ont notamment mené à l’arrestation de deux jeunes (22 et 18 ans) à Louiseville. En lien avec la dernière arrestation, la SQ a aussi démantelé un point de vente de stupéfiants qui permettait, selon l’enquête, d’alimenter des jeunes de l’école secondaire l’Escale de Louiseville en drogue. Ces frappes ne sont certainement pas les dernières.

Ces interventions sont nécessaires, mais demeurent préoccupantes autant pour les policiers que pour la direction des écoles du territoire. Afin de lutter contre la présence de stupéfiants à proximité ou dans les écoles, le poste de la MRC de Maskinongé, de même que l’école secondaire l’Escale de Louiseville et l’école secondaire des Boisés de Saint-Alexis-des-Monts, peuvent compter sur un policier intervenant en milieu scolaire depuis plusieurs années. Son mandat est de lutter contre le taxage, l’intimidation, la drogue et la violence en milieu scolaire parfois dans les écoles primaires, mais principalement dans les établissements secondaires.

«Il y a une étroite collaboration entre le policier qui connait très bien son réseau et le milieu scolaire dans lequel il oeuvre. C’est vraiment un partenariat. Il y a un échange d’informations entre les deux parties», rappelle Hugo Fournier, sergent et porte-parole de la Sûreté du Québec.

En ayant un pied à terre dans chacune des écoles, le policer intervenant en milieu scolaire intervient dans différentes circonstances, conseille les enseignants et les élèves et accumule de l’information pour alimenter certaines enquêtes.

Sensibilisation

«La consommation, la production, le trafic ou la possession de drogue à tous les niveaux c’est criminel!», soutient M. Fournier. Lorsque survient un crime chez les jeunes adolescents, le policier applique la Loi sur le système de justice pénale pour adolescents. «Cette loi ne favorise pas toujours la répression. Le policier peut utiliser des mesures transitoires afin que le jeune puisse se prendre en main et pas nécessairement procéder tout de suite à son arrestation», rapporte le porte-parole de la SQ.

Contrairement à ce que plusieurs jeunes pensent, les conséquences de commettre un acte criminel ne sont pas temporaires. Elles demeurent dans leur dossier même lorsqu’ils franchissent 18 ans. Par contre, la Sûreté du Québec confirme que dans la majorité des cas, les jeunes se reprennent en main grâce à la collaboration des parents. Souvent pour les jeunes élèves, l’utilisation d’une approche de sensibilisation permet d’obtenir un bon résultat.

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