Deshaies réclame une prison provinciale

LOUISEVILLE. Les prisons du Québec débordent. Quatre mois après son ouverture, l’établissement carcéral provincial de Roberval, par exemple, déborde déjà.

Le maire de Louiseville a appris la nouvelle en regardant la télévision. Il s’est immédiatement rappelé de l’ancien député libéral fédéral de Berthier-Maskinongé Antonio Yanakis qui était en faveur de la construction d’une prison à Louiseville.

«Il avait un projet au fédéral dans le temps. Quand j’étais plus jeune, je me souviens qu’Antonio Yanakis était pour ça et qu’il voulait une prison ici à Louiseville. Il savait sûrement que c’était dans les airs parce que Donnacona en a eu une peu de temps après. Au Québec, nos prisons débordent. Pourquoi Louiseville ne pourrait pas avoir la sienne?» s’interroge Yvon Deshaies.

Ce dernier croit que les retombées sont importantes.

«Ce ne sont pas les plus importants criminels qui sont dans les prisons provinciales ni des criminels qui ont tué. Ce sont généralement des peines de deux ans moins un jour au maximum. Un projet comme ça représente de bons emplois et de bons salaires. Ce sont des gens de partout au Québec qui pourraient être transportés là. Les familles qui viendront faire une visite amènent des retombées importantes sur notre territoire que ce soit dans les restaurants ou nos commerces locaux.»

Le premier magistrat estime que la position géographique de Louiseville pourrait permettre de développer un projet semblable. La forte occupation des établissements carcéraux pousse Yvon Deshaies à croire que l’ajout d’une prison supplémentaire au Québec pourrait être envisageable par le gouvernement provincial.