Johnathan Cloutier se lance dans la mêlée

Il veut du changement.Estimant qu’il ne s’est pas passé beaucoup de choses dans le comté de Berthier-Maskinongé au cours des 15 dernières années, Johnathan Cloutier met les pieds en politique fédérale pour que ça change. Il porte les couleurs de Forces et Démocratie pour le prochain scrutin fédéral.

«Cela fait trop longtemps qu’on est laissé pour compte. Je vous assure que je défendrai les intérêts des gens du comté avec cœur et acharnement», déclare-t-il. Jean-François Fortin (député de Haute-Gaspésie-La Mitis-Matane-Matapédia) et Jean-François Larose (député de Repentigny), co-fondateurs de la formation politique, l’ont présenté à la presse, vendredi dernier, à Berthierville.

Vision

Faire en sorte que les jeunes aient de l’intérêt pour demeurer dans le comté plutôt que s’expatrier dans les grands centres, qu’il y ait de la relève en agriculture et que les aînés ne soient pas laissés pour compte sont des éléments qui lui tiennent à cœur. Il tient à poser des actions concrètes.

L’environnement est un autre aspect qui retient son attention. Dans le dossier de l’oléoduc projeté d’Énergie Est, il trouve important de consulter la population. «J’ai l’impression que le gouvernement nous enfonce un torchon dans la gorge sans qu’on ait la possibilité de parler», déclare-t-il.

Il entend aussi rebâtir la confiance pour disposer d’une économie forte puisqu’il juge que l’économie locale ne va pas bien. «Tous les commerces ferment et les gens vont vers les grands centres», dit-il. Son intention est de bâtir un avenir plus sécuritaire pour le comté.

Johnathan Cloutier est un citoyen de Repentigny. C’est un courtier immobilier.

Il est en paix avec sa décision de se lancer dans l’arène politique. Il touche à ce secteur pour la première fois. «J’ai décidé de vivre mes passions», affirme-t-il.

Il croit en sortir grandi.

«Mon tiroir à mensonges est rempli par tous les partis. Il y a encore des gens qui veulent construire dans l’intérêt des autres. Je crois que les gens méritent qu’on les écoute», argumente-t-il.