Motion de non-confiance contre le maire

Cinq des six conseillers municipaux de Saint-Justin ont voté en faveur d’une motion de non-confiance à l’endroit du maire de l’endroit, Jean-Claude Gauthier, demandant par le fait-même, la démission du premier magistrat «dans l’intérêt des citoyens», une première dans l’histoire de la municipalité.

Les conseillers qui ont appuyé cette motion sont François Gagnon, Johanne Pâquet, Denis Frappier, Robert Francoeur et André Clément. La conseillère qui n’a pas appuyé la motion est Guylaine Bellemare.

Le maire aurait laissé planer la rumeur auprès de plusieurs personnes qu’il intimidé et harcelé par des conseillers municipaux qui, selon lui, se présentaient à sa résidence sans y être invité ou à des heures inappropriées ou qui téléphonaient à répétition à des heures inappropriées.

Il affirmait aussi que des conseillers le suivaient dans ses déplacements.

Le maire Gauthier, pour ces raisons, a porté plainte auprès de la Sûreté du Québec pour harcèlement criminel.

Confronté par les conseillers lors d’une réunion de travail le 2 juillet dernier, Jean-Claude Gauthier aurait refusé d’expliquer son geste devant ses pairs qui se défendaient d’avoir posé de tels gestes. Il aurait simplement mentionné qu’il avait agi selon «sa perception».

C’est parce qu’ils craignaient d’être faussement accusés que les conseillers auraient décidé d’adopter cette motion de non-confiance et parce que le maire refuserait de faire des excuses publiques «pour avoir porté atteinte à la réputation de certains élus», peut-on lire dans le document.

Selon les conseillers, le maire «retarde ou a trop tardé à utiliser son autorité dans plusieurs dossiers et ce, malgré plusieurs demandes répétées de citoyens ou d’élus» et son comportement «cause, a causé et pourrait causer des préjudices à des citoyens et à l’ensemble des citoyens de Saint-Justin», en plus d’avoir «pris des décisions et tenu des propos imputant la municipalité et ce, sans qu’aucune résolution n’entérine ses démarches».